La Beast Coast nous ramène aux heures sombres du hip hop.

Alors, ne vous y trompez pas avec le titre de la chronique, il ne s’agit pas d’une critique négative sur le “super groupe” de Brooklyn, non, non, bien au contraire, quand je parle des heures sombres du hip hop, je parle du son East Coast des années 90, qui semblait sorti tout droit des ruelles sales de la grosse pomme, ce que pouvait nous donner des groupes comme Mobb Deep, DITC et autres…

Alors, la Beast coast qu’est-ce que c’est? Et bah vous voyez les Avengers? Vous le transformez en version Rap et vous avez, à quelque chose près la Beast Coast! J’exagère un tout petit peu, mais quand vous arrivez à réunir sur un même projet, les Underachievers, les Flatbush Zombies et les gars de Pro Era, notamment, un certain Joey Bada$$, baaaaaaah ça a de la gueule quand même!!!

Et le résultat me direz-vous? Excellent pour ma part! Le crew nous donne un disque très varié où les influences de chacun des mc’s sont bien présentes et parfaitement mixées. Là où le Hardcore des Flatbush Zombies pourrait freiner certains, le flow plus mesuré de Josif Badmon donnera satisfaction aux autres, au milieu de tout ça, les talentueux Underachievers, que j’avais découvert sur un skeud de Talib Kweli, font office d’arbitres et complètent efficacement cette team.

Sortis de leur créneau “Boom bap forever” et je pense d’ailleurs, que c’est à ça que le titre “Escape from New York” fait référence, Beast coast s’essaye à d’autres styles, plusieurs prods sonnent trap et sonnent bien et pourtant, c’est pas ce que je préfère, mais quand c’est bien fait comme ça, je signe! 

Des tracks comme “Desperado” ou “Snow in the stadium” sont un cran au dessus selon moi, mais dans sa globalité, le disque est très bon et la promesse est tenue, bien sûr, Joey Bada$$, leader naturel, prend beaucoup de place, trop diront certains, personnellement, je ne m’en plains pas, car celui qui disait, fût un temps que le rap était derrière lui, nous démontre ici, qu’il fait toujours parti du haut du panier et moi, je prends tout ce qu’il a à donner. 


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